Droits des femmes et espaces publiques
Je vous parlais dans le précédent article de mon engagement bénévole récent dans une nouvelle aventure humaine et constructive. L’occasion à présent de développer cet engagement et de le partager avec vous.
Il ne se passe désormais plus une semaine sans que des faits sordides viennent mettre à mal la dignité des femmes dans le monde. A l’heure de la démocratisation des savoirs et des connaissances, on ne cesse de régresser sur la question de l’égalité et des droits des femmes ici comme ailleurs. Au point même que l’on parle de nouveau de ségrégations de genre. Comme étant de potentielles solutions pour lutter face aux dérives qui se démultiplient dans l’espace public, qu’ils soient physiques ou numériques. Or, il n’y a pas plus de probant échec que celui de se résigner. De rompre sous le joug de la violence et d’un manque criant d’éducation.
Regarder la vérité en face
Il y a de quoi se poser des questions, collectivement mais avant tout individuellement. Et à commencer par les hommes : accepterions-nous le quart de ce qu’il se passe pour nos propres mères, compagnes, filles, amies ? Resterions-nous les bras croisés ? En attendant que l’abject fasse son œuvre ? Qu’en est-il des raccourcis dégradants qui passent par les « t’es énervée parce que t’as tes règles » pour fuir toute confrontation ? Aux blagues bien lourdes et grasses « entre couilles » parce que « tu comprends, les meufs elles sont vraiment bonnes qu’au pieu ou en cuisine » ? Qu’en est-il déjà, pour commencer, de l’éducation et de la protection des enfants, exposés à un temps et à une précocité de plus en plus déconcertantes (bien souvent sans aucun contrôle ni même dialogue d’ailleurs) ? Livrés à eux-mêmes et aux contenus qui sont loin d’aller dans le sens des responsabilités collectives. A l’heure où l’internet fait le buzz, la petite lucarne en quête permanente d’audimats n’en finit pas également de générer des scandales et polémiques dont on se passerait bien. Mais aussi des raccourcis dévastateurs, pourvu que l’on boive la honte jusqu’à la lie.
Partir en quête de solutions
On pourrait se poser bien d’autres questions. S’enfoncer dans les méandres de nos propres renoncements tant la tâche nous semblerait insurmontable. Et nous perdrions bien davantage dans l’inaction et la culpabilisation grandissante.
Ou alors on pourrait se retrousser les neurones. On pourrait commencer par nous retrouver de façon éclairée et inspirante.
La place de la femme dans la société est souvent réduite à celle de sa place dans l’entreprise. Et pourtant, l’enjeu de l’égalité se joue dans de nombreux espaces. Et si l’égalité commençait dans l’espace public ?
L’espace public est celui des politiques publiques, du pouvoir économique. Il est celui de la rue, des infrastructures, du pouvoir citoyen. Il est enfin celui de l’éducation, des médias, de la publicité et des territoires 2.0.
Ouvrons bien grands nos yeux et demandons-nous si nos espaces publics sont partagés à égalité ?
Dans le respect de notre avenir commun que l’on se refuserait de brader au pessimisme et à la fatalité, je serai le 03 novembre prochain au TEDx « EQUALIciTY » que je vous encourage à découvrir, et auquel je l’espère vous assisterez également :
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Exactement ce que vous décrivez et criant de vérité être une femme est risqué aujourd’hui au sein de l’entreprise dans la rue dans les édifices publics elles sont constamment malmenés je l’ai été d’autres femmes l’ont été m’a filé aussi et il faudrait accepter cette situation précaire qui entachent la dignité des femmes je ne peux me résigner nous sommes des mères nous sommes des filles qui auront aussi des filles il faut se retrousser les manches sans distinction de sexe pour que les choses changent ce n’est pas seulement dans certaines sociétés dites entre guillemets rétrograde qu’il faut montrer du doigt il faut déjà balayé devant les portes de l’Hexagone au lieu d’avoir de fausse d’indignation sur ce qui se passe ailleurs même si ailleurs c’est injuste aussi
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Le chemin est encore long et effectivement il importe que les hommes soient pleinement partie prenante de cette quête de justice et d’égalité. Merci de votre témoignage.
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Pour moi ce n’est pas seulement par bonté d’âme qu’ils doivent le faire, mais en se rendant pleinement compte que c’est aussi de leur libération qu’il s’agit : car oppressé(e) et oppresseur sont tous deux atteints dans leur dignité première.
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Merci Viviane de votre commentaire que je partage sans réserve. Vous avez raison d’insister sur le devoir d’émancipation de l’oppresseur à toutes formes de violence.
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La femme en ces temps modernes a été libérée du système patriarcal de la femme au foyer.
Maintenant elle peut mener sa vie avec autonomie (carrière et revenus propres, maternité choisie grâce à la contraception, elle peut choisir l’avortement en cas de grossesse indésirable,elle est libre de choisir son statut matrimonial et bien d’autres acquis).Elle est devenue l’égale de l’homme et même plus dans certaines circonstances, surtout professionnelles.
Après être arrivée à jouir de tous ses droits au même titre que l’homme,elle se plaint maintenant du sexisme, du harcèlement et de la violence.
C’est dans l’ordre des choses que ces désagréments lui arrivent car elle s’est jetée dans cette gueule du loup qu’est la société… masculine.En effet, l’homme ne lâchera jamais sa place de mâle dominant.
Et si elle revenait à la vie traditionnelle, celle de s’occuper à préparer les futures générations à partir de son milieu naturel qu’est la famille ?
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Il y a des « logiques » qui ne peuvent pas pour autant cautionner la moindre once de violence et d’oppression. Dans l’histoire de l’humanité l’homme habitait les cavernes et frappait ses silex pour se chauffer, se protéger, se nourrir… on peut aussi suggérer d’en revenir là pour mettre un terme à d’autres maux comme le chômage par exemple… la femme n’a pas à s’entendre dire ce qu’elle « devrait faire », chacun fait ce qu’il veut de son cas, mais n’a pas à imposer aux autres ses idées les plus rétrogrades.
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Bonsoir
J’aime vous lire, j’écris trop de mots, mais je dirais seulement que la femme est émancipée, elle est égale à l’homme, elle est fière et prête à affronter avec courage les aléas de la vie.
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Vous avez aussi vos mots qui mériteraient que vous leur accordiez une chance. Je suis sûr qu’écrire des textes vous plairait énormément. Merci pour votre réflexion.
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Il ne faut pas se tromper de cible. Le premier responsable de la régression de la condition de la femme est le féminisme, idéologie destructrice de son statut traditionnel d’épouse et de mère.
« Le féminisme, notre idéologie du moment, est une arnaque… » ( Henry Makow in Cruel Hoax)
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Il y a plein de courants féministes, avec autant de divergences sur les objectifs à atteindre… Certains courants féministes nuisent à la cause qu’ils sont censés servir, c’est assez fascinant comme mécanique. Comme on pourrait dire « l’homme est un loup pour l’homme », certains féminismes sont des ennemies du féminisme ». Mais comme tout extrémisme, ces cas ne sont heureusement pas majoritaires, voir à la marge, et ne peuvent donc pas à eux seuls avoir raison des luttes, saines et positives.
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