Auteur des Abysses et traqueur de savoirs :
Mon parcours
Tout petit, je me réfugiais dans les mots. Chaque soir, les histoires me parvenaient dans le noir. Je m’y agrippais. Je remontais ma couverture contre mon cœur comme j’eus fait des mots, jusqu’à ce que la dernière phrase me porte son baiser protecteur. Malgré un parcours atypique, les mots ne m’ont jamais quitté. Patchwork éducationnel, je fus contraint au nomadisme pour trouver mes réponses. Engagé cinq années dans un régiment parachutiste, je découvris la Bosnie, la Croatie ou encore la Côte d’Ivoire ; ses populations, leurs témoignages, entre rêves et désespoirs. Je me suis également rendu en Haïti, au Liban ou encore en Palestine avec l’ONG qui m’emploie actuellement. Le fil de mes voyages et de mes rencontres m’a doté d’un réservoir de sentiments conséquents, qui ont bien souvent fait écho à mon ressenti. Désormais, je puise en chacun d’eux la force de mes écrits et la détermination dans mes engagements associatifs. A 40 ans, je milite également pour la démocratisation des mots au sein de la communauté littéraire et maison d’éditions iPagination que je préside avec mes amis du comité de pilotage (constitué à 100% d’auteurs) depuis janvier 2015. Enfin, je suis également ambassadeur de Tedx Champs Elysées que dirige Béatrice Duboisset sur les volets éducation, droits des femmes, mais aussi de société comme ce fut le cas sur la thématique des migrants avec « EXILS » en 2016.
Ma démarche littéraire :
Durant des années j’ai essayé de mettre des mots sur mes mots, avec grand mal, jusqu’à ce que je découvre une lettre de Lautréamont à l’éditeur Verbroeckhoven (le 23 octobre 1869) :
« J’ai chanté le mal comme ont fait Mickiewicz (sic), Byron, Milton, Southey, A. de Musset, Baudelaire, etc. Naturellement, j’ai un peu exagéré le diapason pour faire du nouveau dans le sens de cette littérature sublime qui ne chante le désespoir que pour opprimer le lecteur, et lui faire désirer le bien comme remède. »
C’est cette même volonté, avec nos maux du 21ème siècle qui m’anime et m’exalte. Dépeindre les fonds abyssaux pour encourager la mise en lumière de nos lueurs fragiles. Je me construis et m’émancipe de la chape de la cruelle ignorance. Aux rythmes de mes jours, aux rendus de mes nuits, à la beauté de vos émotions, à ma révolution en marche, je vous souhaite de passer d’agréables moments en ma compagnie.
Ma veille proposée :
Autodidacte et curieux de tout, je traque le savoir et aime à partager mes découvertes quotidiennement sur mon compte Twitter : @LeoAuteur. Cet espace me permet de développer ici même certaines réflexions tout en consignant de nombreuses ressources thématiques. Et enfin débattre, en plus de 140 caractères et dans une ambiance courtoise, autour des sujets qui nous passionnent. Vous remerciant par avance de vos apports et de votre bienveillance dans cette démarche que j’espère la plus participative possible.
Si j’étais un conte (qui finit bien cela va de soi) :
Mary Luce Pla est Comédienne-conteuse, née sur les rives de l’Océan Indien, îlienne, toujours prête à découvrir et traverser de nouvelles contrées de la littérature. Que ce soit avec des enfants ou encore des détenus, elle sait faire des mots de véritables passerelles empreintes d’humanité. Elle navigue, entre les écrits, l’oralité et le jeu théâtral. Bien souvent, ils se rencontrent et lui donnent l’élan de la création. Barbaresque en diable, passionnée des mots, et des auteurs, c’est ainsi que Mary, m’avait gratifié de cette présentation qui m’avait beaucoup ému.