Ruines intérieures

Je portais les habits du désespoir, les souliers de l’usure, le baluchon maigre des rêves dépouillés. J’étais devenu un sans-projet fixe, errant dans les décombres qui semblaient être une partie de moi. Et j’en appréciais la terrible inertie. Il y avait de souvenir, des panneaux au sol, des directions en déroute qui se renvoyaient desLire la suite « Ruines intérieures »